L’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire a récemment dévoilé les raisons qui réduisent les chances de nombreux étudiants ivoiriens d’obtenir un visa américain.
« Chaque année, des étudiants brillants perdent leur chance d’aller aux États-Unis à cause du non-respect des règles par d’autres.
Vous avez le pouvoir de montrer qu’on peut réussir sans tricher, sans mentir, et sans prolonger son séjour. Respecter son visa, c’est préserver son avenir et ouvrir la voie à ceux qui viendront après.
Soyez l’exemple que la Côte d’Ivoire mérite et que les États-Unis veulent accueillir », peut-on lire sur la page Facebook officielle de l’ambassade, ce vendredi 11 juillet 2025.
Cette déclaration intervient dans un contexte où l’exécutif américain mène une politique migratoire de plus en plus stricte.
Depuis l’arrivée de Donald Trump à la tête du pays, de nombreuses mesures ont été prises pour freiner l’immigration illégale. Plusieurs pays africains ont ainsi vu leur accès au territoire américain restreint, voire interdit.
En juin, les ressortissants de douze pays ont été interdits d’entrée sur le sol américain.
Parmi eux figurent, pour l’Afrique : le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan. À ces pays s’ajoutent l’Afghanistan, la Birmanie, Haïti, l’Iran et le Yémen.
En guise de représailles, le Tchad a suspendu l’octroi de visas aux citoyens américains.
Par ailleurs, sept autres pays sont soumis à des restrictions d’entrée : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela.
Les autorités américaines justifient la présence de ces pays sur la liste par l’inefficacité de certaines administrations, mais aussi par la tendance de nombreux ressortissants à prolonger leur séjour illégalement après l’expiration de leur visa.
Récemment, les visas de séjour temporaire aux États-Unis ont été limités à trois mois pour les citoyens nigérians.
Plusieurs autres pays seraient également concernés par cette nouvelle mesure, mais leur liste complète n’a pas encore été rendue publique, à l’exception du Nigeria, selon l’AFP.
