Le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) est sorti de son silence après l’arrestation de Damana Adia Pickass.
« Ce mardi 04 novembre 2025, notre camarade Damana Adia Pickass, Vice-président du Conseil stratégique et politique, a été interpellé à Bingerville par la Police nationale.
Selon le communiqué du Procureur de la République, cette arrestation s’inscrit dans le cadre d’une procédure ouverte à la suite d’appels présumés à « l’insurrection populaire » et au « renversement des institutions », liés aux événements qui ont entouré la marche du 11 octobre 2025 et le braquage électoral du 25 octobre 2025.
Le PPA-CI constate, une fois de plus, une instrumentalisation flagrante de l’institution judiciaire à des fins politiques.
L’arrestation de Damana Adia Pickass intervient dans un contexte de crispation où le pouvoir tente d’étouffer toute voix dissidente et toute contestation démocratique.
Les accusations portées contre lui ne reposent sur aucune base factuelle ou juridique solide, mais sur des interprétations politiques destinées à faire taire un responsable connu pour son engagement pacifique et sa constance dans la défense de la démocratie. Le PPA-CI dénonce et condamne fermement l’arrestation arbitraire du camarade Damana Adia Pickass.
Le PPA-CI examinera, au cours du Comité central extraordinaire de ce jeudi 6 novembre 2025, la question des arrestations et détentions arbitraires de ses militants et sympathisants, dont près de 1300 sont aujourd’hui détenus dans diverses prisons de la Côte d’Ivoire pour avoir voulu protester contre la violation de la Constitution.
Le PPA-CI réaffirme sa détermination à poursuivre, malgré les dérives dictatoriales en cours, le combat engagé pour les libertés individuelles et collectives, pour la restauration de la démocratie et de l’état de droit en Côte d’Ivoire », lit-on dans le communiqué.