En Côte d’Ivoire, la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) a de nouveau mis hors d’état de nuire un individu malintentionné qui utilisait les réseaux sociaux pour assouvir sa vengeance personnelle.
Sur sa page Facebook, ce vendredi 17 mai 2024, elle a publié le récit de la mission que voici :
« Les réseaux sociaux présentent de nombreux avantages. Toutefois, lorsqu’ils sont mal utilisés, ils peuvent être dangereux. Certaines personnes préfèrent utiliser diverses plateformes sociales pour en découdre avec des proches et trouvent en cela un certain réconfort. Ces règlements de comptes peuvent avoir plusieurs raisons : Déception amoureuse, désir de se rendre justice…
Dans leur élan de vengeance, elles affichent des informations à caractère personnel dans certains cas et dans d’autres cas, ce sont des images et/ou des vidéos à caractère s€xuel des personnes cibles, sans toutefois mesurer l’ampleur du préjudice que ces publications pourraient causer.
L’histoire de BBA et DEA nous donnera plus de détails.
DEA est une jeune fille qui, par le biais des réseaux sociaux, fait la connaissance de BBA. Très vite, le courant passe entre les deux et ils échangent leurs numéros de téléphone.
Par la suite, ils décident de vivre une relation amoureuse virtuelle. Désireux de se rencontrer, ils conviennent d’une rencontre physique pour concrétiser les choses.
La relation bat alors son plein jusqu’au jour où BBA reçoit un appel anonyme lui donnant l’information selon laquelle son amoureuse entretient une seconde relation amoureuse en cachette.
Cette nouvelle va le bouleverser et conduire à une confrontation avec sa bien-aimée qui nie tout en bloc. Pas du tout satisfait, ce dernier va pousser ses enquêtes.
DEA décide de mettre fin à la relation amoureuse et rompit tout contact. Contre toute attente, DEA est contacté par sa mère qui lui fait savoir qu’elle a reçu des vidéos et des images de sa nudite. DEA se rend à la plateforme de lutte contre la cybercriminalité pour porter une plainte.
Les investigations menées par la PLCC appuyées par le Laboratoire de criminalistique numérique (LCN) ont conduit à l’interpellation de BBA.
Lors de son audition, il reconnaît avoir publié des vidéos et des images à caractère sexuel de DEA sans difficulté, il déclare agir sous l’effet de la colère et de la jalousie.
À la question de savoir comment il a obtenu ces images et vidéos, il dit les avoir enregistrés pendant les moments intimes qu’il avait avec DEA. Il continue pour dire n’avoir pas pu supporter leur séparation puis avoir par la suite découvert la nouvelle relation amoureuse de DEA. Il termine en s’excusant auprès de DEA.
Pour conclure, BBA a été conduit au parquet pour publication et menace de publication d’images à caractère sexuel sur Internet conformément aux articles 62 et 66 de la loi n° 2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité. »
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