En Côte d’Ivoire, l’histoire remarquable d’une vendeuse de piment, devenue une représentante des forces de l’ordre dans la police maritime, continue de susciter un vif intérêt sur la toile. Bien que cette histoire ait déjà fait beaucoup de bruit par le passé, elle revient sur le devant de la scène, attirant encore plus d’engouement.
Sabrine Ta Lou a payé ses études en vendant du piment, parvenant à obtenir son baccalauréat et le BEPC la même année en 2015.
Depuis son enfance, elle suivait un emploi du temps bien chargé, consacrant ses heures à aider sa mère dans la vente de piment à Adjamé, au Forum et au marché Gouro en Côte d’Ivoire.
Suite au décès de sa mère, Sabrine Ta Lou s’est retrouvée face à son destin. En décrivant son quotidien, elle déclare : « Je me réveille à 4 heures du matin, le temps de m’apprêter, je sors à 4 heures 45 minutes au plus tard. Je vends de 5 heures à 19 heures, souvent à 21 heures. »
Son histoire a fait le tour de la toile en octobre 2017, et le mois suivant, elle a été invitée par une chaîne nationale pour partager son expérience avec des filles de son âge.
Trois ans plus tard, le 2 juin 2020 à midi, elle a publié des photos d’elle en tenue de la police maritime sur sa page Facebook, exprimant sa gratitude envers le Seigneur, sa famille pour le soutien et ses supérieurs hiérarchiques pour leur accueil chaleureux.
« Je dis grand merci au Seigneur pour ses bienfaits dans ma vie. Merci à ma famille pour le soutien. Merci à mes supérieurs hiérarchiques pour l’accueil », sont les mots de gratitude de Sabrine pour son parcours exceptionnel.
« Voilà un modèle de femme battante pour moi », a mentionné un commentateur touché par l’histoire de Sabrine. « Voilà une vraie influenceuse », a renchéri un autre.
Cependant, quelques internautes ont suggéré à Sabrine de toujours mener son activité de vente de piment en parallèle. Ils estiment qu’en Côte d’Ivoire le commerce est toute aussi rentable.
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