À quelques mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, la liste des candidats au scrutin s’allonge.
En effet, Abidjan vient d’enregistrer une nouvelle candidature à la présidentielle d’octobre 2025.
Le journaliste ivoirien et député-maire de la ville de Tiassalé, Assalé Tiémoko Antoine, a officiellement annoncé sa candidature à l’élection.
L’annonce a été faite le samedi 14 juin 2025, à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de la création de son parti politique, Aujourd’hui, Demain pour la Côte d’Ivoire (ADCI).
« Après une longue réflexion et une analyse profonde de la situation de notre pays, j’ai décidé, en toute conscience et en toute responsabilité, d’annoncer ce jour ma candidature à l’élection présidentielle », a déclaré le député de Tiassalé.
Ainsi, le leader du mouvement politique ADCI, Assalé Tiémoko, se lance officiellement dans la course à la magistrature suprême de l’État.
Une décision qui selon le jeune député-maire, a été inspirée par un appel lancé en 2022 par le président ivoirien Alassane Ouattara, qui encourageait les Ivoiriens à élire en 2025, un dirigeant plus jeune que lui et ses prédécesseurs.
Assalé Tiémoko Antoine estime que sa candidature à la présidentielle d’octobre 2025 en Côte d’Ivoire, entend répondre à cet appel.
« Chers amis, chers Ivoiriens, qui sommes-nous, qui êtes-vous pour ignorer cet appel légitime du président, est-ce qu’il n’y a pas d’Ivoiriens plus jeunes capables de prendre la relève ? Notre président n’a pas prononcé ces paroles en l’air », a-t-il déclaré.
Pour Assalé Tiémoko, le président Ouattara « a prononcé ces paroles avec conviction. C’est en toute conscience que notre président l’a dit parce qu’il a compris qu’il était venu le temps pour les Ivoiriens de tourner une page, d’ouvrir celle d’une nouvelle génération d’acteurs politiques ».
Il a par la suite appelé la jeunesse ivoirienne à se mobiliser pour « tourner la page ».
« Nous nous donnons dix ans pour conquérir le pouvoir d’État, et le compte à rebours vient d’être déclenché », a-t-il affirmé.
Le leader du ADCI a également fait savoir que son programme entend reposer sur trois piliers essentiels à savoir : la lutte contre la corruption, la justice sociale et une gestion rigoureuse des ressources du pays.