En Côte d’Ivoire, les autorités ont réagi suite à l’augmentation abusive du prix du transport (Gbaka) constatée dans la capitale ivoirienne.
Dans un contexte de croissance rapide de la population et d’expansion urbaine, le district d’Abidjan connaît une augmentation significative de l’activité de transport, particulièrement dans la commune d’Adjamé.
« Quand il y a des embouteillages, ça ne nous arrange pas.
Ça fait qu’on manque de recettes, on est obligé d’augmenter les prix pour pouvoir faire des recettes et rentrer à la maison.
En plus de ça, le prix du gazoil a aussi augmenté », a indiqué Roland Kouemenan, un chauffeur de Gbaka.
Cette hausse du coût du transport n’est pas sans effet sur le quotidien des populations.
Plusieurs passagers affirment payer pratiquement le double du tarif ordinaire. Cependant, ils sont obligés de subir ces coûts faute de choix.
Face à cela, le président de la Coordination nationale des gares routières de Côte d’Ivoire, Adama Traoré, a appelé les chauffeurs à se conformer aux tarifs légaux fixés.
En plus de cela, ils ont annoncé avoir convié les chefs de ligne et les délégués à trouver une solution adéquate à cette augmentation des prix.
Il faut rappeler que la population abidjanaise subit ces hausses depuis plusieurs années, avec des pics d’augmentation pendant les périodes de rentrée scolaire.