Une nouvelle forme d’arnaque secoue la Côte d’Ivoire. Hayek Hassan, connu pour ses prises de parole sur les réseaux sociaux, a alerté l’opinion publique à travers un message publié sur sa page Facebook.
Il y dénonce une méthode d’arnaque bien rodée qui refait surface, ciblant principalement les utilisateurs de Messenger, TikTok et Instagram.
Selon ses révélations, des individus malintentionnés créent de faux profils en utilisant les images de jeunes femmes. Ils entament ensuite des discussions avec leurs cibles, souvent des hommes, et les manipulent grâce à des vidéos suggestives.
Les conversations deviennent rapidement intimes, voire s3x-µelles. Les victimes, prises au jeu, se laissent filmer à leur insu.
Une fois les images compromettantes obtenues, les escrocs passent à l’étape du chantage. Ils menacent de diffuser les vidéos si leurs victimes ne paient pas. Ce procédé ancien, mais toujours efficace, continue de piéger de nombreuses personnes.
« Beaucoup tombent encore dans ce piège malgré que c’est la plus vieille des méthodes », a déploré Hayek Hassan. Il a évoqué même un drame survenu il y a plusieurs années, où un homme aurait mis fin à ses jours à cause de ce type de h@rcèlement. Plus récemment, il dit avoir reçu les confidences de deux personnes victimes de cette escroquerie.
Face à cette nouvelle forme d’escroquerie en Côte d’Ivoire, il a appelé les internautes à la vigilance. Il a encouragé toute personne prise dans ce piège à se rendre immédiatement à la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) pour déposer une plainte.
En attendant l’intervention des forces de l’ordre, il a recommandé de gagner du temps en continuant la discussion avec l’arnaqueur, sans céder au chantage.
Cette mise en garde survient alors que les arnaques en ligne se multiplient dans le pays. Avec la montée en puissance des réseaux sociaux, les escrocs adaptent leurs méthodes pour tromper toujours plus de victimes.
Hayek Hassan a rappelé l’importance de ne jamais engager des échanges intimes avec des inconnus rencontrés en ligne.
Il a par ailleurs insisté aussi sur la nécessité de briser le silence, parce que de nombreuses victimes n’osent pas parler, par peur du jugement ou de la honte. Vivement que son message soit passé.