Comme annoncé précédemment, le gouvernement, représenté par trois ministres, a rencontré les syndicats d’enseignants, ce mercredi 9 avril 2025.
À l’issue de ces échanges, la rencontre s’est avérée constructive, permettant de clarifier les points et de dissiper les éventuelles équivoques et incompréhensions.
En effet, le secteur éducatif était confronté à des perturbations depuis le 3 avril, notamment en raison de l’arrêt de travail des enseignants qui réclament le paiement de leur prime d’incitation.
Ainsi, dans une atmosphère conviviale, plusieurs sujets cruciaux ont été abordés, aboutissant aux décisions suivantes :
- L’organisation d’un atelier inclusif les 17, 18 et 19 avril 2025, réunissant l’ensemble des parties prenantes autour du thème : « Examen de la revendication relative à la prime : élaboration d’un chronogramme de travail ».
- La tenue d’une rencontre au Cabinet de Madame le Ministre d’État, le mardi 22 avril 2025, pour la restitution des résolutions et conclusions de cet atelier.
- La réaffirmation de la nécessité de privilégier la voie du dialogue responsable pour l’examen de toute préoccupation, conformément à l’esprit de la trêve sociale.
Étaient présents à cette rencontre madame la ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, monsieur le ministre de la Jeunesse, Mamadou Touré, madame la ministre d’État, ministre de la Fonction Publique, Anne Désiré Oulotto, ainsi que les responsables des différents syndicats d’enseignants.
Il est important de souligner que cette initiative de rencontre émane de Madame la Ministre Mariatou Koné.
Toutes les parties prenantes ont salué l’initiative de la ministre Mariatou Koné visant à rétablir le dialogue avec les organisations syndicales signataires du mot d’ordre de grève.
De son côté, la ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration a tenu à souligner l’implication personnelle et décisive de la Ministre Mariatou Koné, qui a permis de renouer le dialogue avec les organisations syndicales.
Elle a encouragé toutes les parties à maintenir cet esprit de concertation afin de préserver la paix sociale au sein du secteur de l’éducation.