La Côte d’Ivoire ambitionne de retrouver sa place de premier producteur africain de noix de coco.
En effet, la Côte d’Ivoire a décidé de relancer sa filière de coco.
A cet effet, un symposium international sur la relance de la filière coco dans le pays, se tient à Abidjan du 09 au 10 septembre 2024.
« Optimisation de la production du cocotier en Côte d’Ivoire par l’application des techniques culturales appropriées », c’est le terme de ce sommet international visant à relancer la filière coco en République de Côte d’Ivoire.
Pour le Garde des Sceaux, ministre ivoirien de la justice, Jean Sansan Kambilé, qui a représenté, à l’ouverture de cet symposium, le ministre en charge de l’agriculture, il est important d’investir dans cette filière.
Il estime que ce sommet est l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur les atouts et défis majeurs à prendre en compte pour mieux bâtir la durabilité de la filière coco en Côte d’Ivoire.
Le ministre de la Promotion de la Jeunesse, Mamadou Touré, qui a également pris part à cette rencontre, a souligné que la réussite de ce projet d’envergure repose aussi sur la revigoration de la population agricole active avec notamment, l’inclusion des jeunes et des femmes dans ce secteur agricole.
Cet symposium représente donc pour le pays, une opportunité pour se hisser à nouveau, au rang de premier producteur africain de noix de coco.
Selon le coordonnateur d’Abidjan Legacy Program, Abou Bamba, la production de noix de coco de la Côte d’Ivoire a connu une baisse considérable ces dernières années.
« La production ivoirienne de coco est passée de plus de 600 000 tonnes il y a une dizaine d’années, à environ 150 000 tonnes aujourd’hui », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs Mamadou Touré , ministre de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, a fait remarquer qu’en Côte d’Ivoire, le secteur agricole constitue l’un des piliers de l’économie, avec une contribution de plus de 25% du PIB et représente le premier secteur pourvoyeur d’emplois formels et informels soit 44,3%, selon les estimations de l’enquête nationale sur la situation de l’emploi 2019.