Le projet d’insertion des jeunes en agriculture urbaine et biologique (IJ-GLAUB), axé sur la production de maraîchers, principalement la tomate hors sol, a été officiellement lancé, le samedi 18 janvier 2025 dans la commune de Grand-Lahou.
Cet ambitieux projet est porté par Abidjan Legacy Program (ALP).
Un partenariat avec la municipalité de Grand-Lahou
Il vise à promouvoir des pratiques agricoles durables.
Et ce, en réponse aux besoins nutritionnels des populations, tout en offrant de nouvelles opportunités d’emplois aux jeunes.
La méthode de production hors-sol est une solution innovante face aux défis environnementaux et économiques.
Elle permet une meilleure gestion des ressources en eau, une productivité accrue tout en réduisant les impacts environnementaux.
Le coordonnateur d’Abidjan Legacy Program, Abou Bamba, a salué l’engagement des autorités locales.
Ensuite, il a invité la jeunesse à faire sienne ce projet novateur.
« La production de tomates hors sol représente une opportunité exceptionnelle pour les jeunes de Grand-Lahou.
Non seulement, elle offre une alternative écologique à l’agriculture conventionnelle, mais elle garantit aussi un rendement élevé et permet de générer un revenu moyen de 750 000 FCFA par cycle.
Nous transformons ainsi les défis agricoles en opportunités économiques pour les générations futures », a-t-il souligné.
Pour ce faire, une première cohorte de 50 jeunes bénéficiera d’une formation théorique et pratique de février à novembre 2025,
portant sur la culture hors-sol et la gestion financière.
Ces jeunes seront également installés sur des sites de production à l’issue de cette formation.
Le maire de Grand-Lahou, Ali Cissoko, a exprimé sa gratitude aux initiateurs du projet, tout en mettant en avant son importance stratégique pour la commune.
« Produire de la tomate hors-sol nous permet de répondre à la demande croissante en produits frais et biologiques, tout en optimisant l’utilisation de nos espaces agricoles.
Cette méthode s’adapte à nos besoins et à nos réalités », a affirmé le maire.
Aussi, il a souligné les avantages écologiques du projet, notamment la réduction de l’usage de pesticides et d’engrais chimiques, tout en valorisant les compétences locales.