Daouda Coulibaly a réagi par rapport à la liste électorale qui fait jaser en Côte d’Ivoire depuis peu.
« Liste électorale : quand les chiffres deviennent des arguments politiques
Ah, la liste électorale, ce merveilleux sujet de conversation qui anime nos soirées ivoiriennes ! Apparemment, nous avons découvert un trésor caché : 439 000 électeurs fantômes, ou peut-être des jumeaux malicieux qui se sont inscrits deux fois. Une véritable prouesse administrative !
Si ces irrégularités sont avérées, la logique voudrait qu’on saisisse officiellement la Commission Électorale Indépendante (CEI) pour qu’une procédure soit engagée. Après tout, c’est son rôle.
Pourtant, c’est par une conférence de presse que ces allégations sont révélées au public… Une stratégie déjà bien rodée, comme lorsqu’on évoquait 3 000 000 d’électeurs irréguliers sans jamais en apporter la preuve formelle.
Mais bon, pourquoi s’embarrasser des procédures ennuyeuses et bureaucratiques de la CEI quand on peut faire le show médiatique ?
C’est tellement plus fun de lancer des accusations en l’air, sans preuves concrètes, et de laisser les médias s’emballer. Après tout, qui a besoin de faits quand on a de belles paroles ?
Dans un contexte où la confiance dans le processus électoral est cruciale, ne serait-il pas plus judicieux de privilégier les voies de recours légales plutôt que de nourrir un climat de suspicion à coup de déclarations médiatiques ?
Car si l’objectif est vraiment d’assurer l’intégrité du scrutin, alors les preuves doivent être déposées auprès de la CEI, et non simplement brandies devant les caméras.
La démocratie ne peut se contenter d’accusations sans suivi institutionnel. Ceux qui dénoncent des irrégularités doivent agir avec responsabilité en utilisant les moyens légaux à leur disposition.
Sinon, ces déclarations risquent de devenir des sources de tension plutôt que des leviers d’amélioration pour le système électoral ivoirien », a lâché Daouda Coulibaly.