En Côte d’Ivoire, le siège de la Mutuelle d’assurance des taxis-compteurs d’Abidjan (MATCA) situé au Plateau, le quartier d’affaires de la capitale ivoirienne, a été le témoin d’actes de violences avec des tirs à balles réelles, le lundi 19 mai 2025, apprend-on des médias locaux.
Selon les informations rapportées un conseil d’administration de la Mutuelle d’assurance des taxis-compteurs d’Abidjan aurait été convoqué le lundi 19 mai.
La rencontre qui a réuni des sociétaires de la structure avait pour but de designer un directeur intérimaire à la tête de la mutuelle. Mais contre toute attente, le rendez-vous a tourné au vinaigre.
Des tensions auraient éclaté devant le siège de la MATCA entre des transporteurs et des forces de l’ordre, selon les informations rapportées.
La situation se seraient très vite dégradé entraînant des tirs à balles réelles faisant plusieurs blessés. Les médias locaux font mention d’environ 6 à 7 blessés.
Que s’est-il réellement passé?
Selon le média local Linfodrome « tout a commencé aux alentours de 8 heures, lorsque plusieurs dizaines d’individus, estimés à une centaine selon des témoins, sont arrivés sur les lieux à bord de mini cars (communément appelés Gbaka) et de motos. Ces individus, visiblement déterminés, ont tenté de forcer l’entrée de la MATCA. Ils seraient munis de pistolets, de gourdins et de barres de fer, et auraient procédé à une incursion musclée, brisant la porte principale et saccageant tout sur leur passage. […] Certains d’entre eux auraient tiré des coups de feu à l’approche de l’entrée principale, provoquant une vive riposte des forces de sécurité affectées à la surveillance des lieux.
Les éléments de la Gendarmerie Nationale, appuyés par l’Unité de Lutte contre le Grand Banditisme (ULGB), auraient tenté de contenir les assaillants, mais la violence de l’attaque a entraîné des échanges de tirs. Dans cette confusion, les vitres de la porte d’entrée ont été fracassées, de même que celles de plusieurs véhicules stationnés dans l’enceinte […].
Face à cette attaque coordonnée et au risque d’être submergés, les forces de l’ordre ont eu recours à des tirs de sommation pour repousser les agresseurs. Ces tirs ont permis de disperser les assaillants, dont certains ont fui les lieux dans la panique. »