Le propriétaire, M. D., commerçant bien connu à Yousssokro, a constaté la disparition de 500 téléphones portables, un préjudice estimé à 20 millions de francs CFA.
Mais à Yamoussoukro, si la nuit appartient aux voleurs, le jour révèle souvent la vérité grâce à la Police Nationale.
Dès la plainte déposée, les enquêteurs de la BRI ont lancé une enquête rapide et méticuleuse. En 48 heures, plusieurs pistes ont été suivies.
Les enquêteurs ont rapidement identifié Djoulabougou comme étant un point clé. C’est là que trois suspects ont été interpellés lors d’une opération efficace :
O.M., 20 ans, identifié comme un suspect impliqué dans des actes de vol.
K.A., 22 ans, sans emploi, mais expert dans le maniement des outils de serrurier.
N.I., alias “mineur”, 17 ans, un jeune homme déjà bien connu des forces de l’ordre.
En interrogatoire, les trois suspects ont rapidement révélé des informations cruciales. Leur plan, pourtant pensé dans les détails, s’est effondré face aux preuves.
Comment ont-ils agi ?
Après une reconnaissance discrète des lieux pendant la journée, ils sont revenus dans la nuit pour forcer la serrure du magasin.
À 2 heures du matin, le magasin était vide, et les suspects avaient emporté les 500 téléphones dans plusieurs sacs.
Ils ont avoué avoir vendu les téléphones dans plusieurs villes, dont Yamoussoukro, Mankono, Toumodi et Dimbokro.
Grâce à la coopération entre la BRI de Yamoussoukro et les forces de l’ordre des villes voisines, plusieurs téléphones ont pu être récupérés.
Les suspects ont été transférés au parquet pour répondre de leurs actes.