Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara fait fort ; le pays réussit un exploit monumental sur le marché régional

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara fait fort ; le pays réussit un exploit monumental sur le marché régional

Crédits photo : Linfodrome

La Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara a marqué un coup d’éclat dès le début de l’année 2025 sur le marché régional des titres publics de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA).

 Lors de sa première émission de l’année, le mardi 7 janvier 2025, le pays a suscité un vif intérêt chez les investisseurs qui ont largement répondu à l’appel.

Alors que le gouvernement  visait à lever 60 milliards de francs CFA, les offres ont largement dépassé cet objectif, atteignant 116,54 milliards de francs CFA, soit un taux de couverture de 194,23%.

Face à cet engouement, le Trésor public ivoirien a retenu un taux d’absorption de 56,63 % en décidant de mobiliser 66 milliards de francs CFA

. Un succès qui témoigne de la confiance des investisseurs envers la Côte d’Ivoire.

 Cette levée de fonds a été réalisée uniquement par le biais d’émissions de bons assimilables du Trésor (BAT) de courte durée, à savoir 113, 119, et 364 jours.

 Les BAT de 113 et 119 jours ont respectivement permis de lever 27 milliards et 29,96 milliards de francs CFA. Quant au BAT de maturité 364 jours, il a généré 9,04 milliards de francs CFA.

 Les investisseurs ivoiriens ont été les plus actifs, représentant 81,77% du montant total levé.

Un niveau élevé de participation locale qui reflète une forte mobilisation des acteurs financiers ivoiriens et un climat de confiance renforcé dans les perspectives économiques du pays.

Pourquoi la Côte d’Ivoire retourne sur le marché régional

Les investisseurs régionaux ont toujours de l’appétit pour les obligations ivoiriennes. Alors que le montant mis en adjudication sur le marché financier de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) par la Côte d’Ivoire le 16 octobre était de 30 milliards de francs CFA (environ 50 millions d’euros), les soumissions globales ont atteint 32,918 milliards de francs CFA.

 L’État ivoirien a finalement choisi de ne retenir qu’un montant de 30,918 milliards de francs CFA.