D’après les informations de l’Agence Ecofin, la Côte d’Ivoire prévoit de dépenser 11,7 milliards de dollars entre 2024 et 2026.
Il s’agit du montant de sa dette intérieure.
La dette intérieure d’un pays, c’est la dette qu’un gouvernement contracte auprès de ses propres citoyens, institutions financières domestiques, ou entreprises locales.
Selon les informations, ce montant représente environ 60,6% du service global de la dette du pays.
Il faut noter que le budget prévu pour le remboursement est très peu comparé à la dette qui est contractée.
Cette situation n’a pas manqué de faire réagir les internautes.
« En réalité, la dette publique n’est pas une mauvaise pratique, mais c’est son usage qui incombe assez. Pour la Côte d’Ivoire, je ne me figerais pas sur les chiffres de la dette, mais sur ce qui a été réalisé avec cette somme colossale enchaînant une infinité de générations.
De ce point de vue, la Côte d’Ivoire devrait faire preuve de développement jamais égalé en Afrique avec ces chiffres d’endettement. Mais nous constatons que les autorités injectent plus l’argent dans les domaines censés être les résultats du développement.
En conclusion, avec ces chiffres d’endettement, le niveau de développement de la Côte d’Ivoire devrait être le double de son niveau actuel. La Côte d’Ivoire a actuellement toutes les potentialités pour être comme la Libye (au temps de Kadhafi) de l’Afrique de l’Ouest. Que dire alors si l’endettement est conditionné par le donateur ? ».
« C’est ça on appelle recto verso. Dette extérieure, dette intérieure. Pour les créditeurs intérieurs, qu’ils prennent leur mal en patience deh ».
« Nos chefs d’États ont intérêt à revoir leur copie. Une gestion rationnelle des ressources de nos pays s’impose. Que ça soit en Côte d’Ivoire, Burkina ou tout autre pays, c’est le citoyen qui paye les frais », lit-on parmi les réactions », peut-on lire dans les commentaires.