Le Brésil s’apprête à accueillir l’un des plus grands événements climatiques mondiaux : la 30ᵉ Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP 30), prévue à Belém, en Amazonie, du 10 au 21 novembre 2025.
Pour faciliter l’arrivée des dizaines de milliers de délégués, observateurs et membres d’ONG attendus, le gouvernement brésilien a décidé de mettre en place un visa électronique (e-Visa) gratuit destiné à toutes les personnes accréditées.
« Le système de visas électroniques pour la COP 30 renforce l’engagement du gouvernement brésilien à garantir que tous les représentants accrédités aient les conditions nécessaires pour participer et puissent recevoir, sans frais et rapidement, les documents nécessaires à leur voyage à Belém », a déclaré Valter Correia, secrétaire extraordinaire de la COP 30.
Valide jusqu’au 31 décembre 2025, ce document électronique permettra des entrées multiples sur le territoire brésilien, avec des séjours autorisés jusqu’à 90 jours chacun.
Une procédure entièrement dématérialisée pour assister à la COP 30 au Brésil
L’obtention de ce visa ne nécessitera aucun passage par les consulats. Tout se fera en ligne, via une plateforme développée par le Service fédéral de traitement des données (SERPRO).
Les participants devront d’abord être accrédités par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Une fois la validation obtenue, ils recevront un lien personnalisé leur permettant de déposer leur demande, accompagnée des documents requis : photo d’identité, copie du passeport et preuve d’inscription à la COP 30.
Selon le gouvernement, le délai de traitement sera d’une dizaine de jours ouvrables, à condition de faire la demande au moins quatre semaines avant l’événement, soit avant le 10 octobre 2025.
La COP 30 devrait attirer plus de 40 000 participants venus de près de 200 pays, dont des chefs d’État, des diplomates, des scientifiques et des militants environnementaux.
Pour faire face à cet afflux, le gouvernement brésilien a également travaillé sur l’augmentation des capacités de transport : +23 % de vols intérieurs et +44 % de liaisons internationales sont déjà prévus par rapport à l’année précédente.