Dans moins de 24 heures, le Burkina Faso va accueillir une réunion des ministres de l’Alliance des États du Sahel (AES).
En marge de cette réunion, les hauts fonctionnaires des trois pays de l’AES tiennent leur rencontre préparatoire.
« Aujourd’hui, nous avons l’occasion d’approfondir la réflexion sur les résultats de la réunion de Bamako en vue d’une meilleure implémentation de notre Alliance et d’une projection juridico institutionnelle de nos trois pays vers la création d’une confédération, conformément à la vision de nos chefs d’Etats », a justifié Issa Boro, secrétaire du ministère des Affaires étrangères, par ailleurs chef de la délégation du Burkina Faso.
Le conseiller technique du ministre nigérien des affaires étrangères, Ousmane Al Hassan, a rappelé que la présente réunion intervient dans un contexte particulier.
Il s’agit du retrait sans délai des trois pays de l’AES de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Pour Issa Boro, cette situation oblige les trois pays « à aller vite et bien, avec des résultats tangibles et probants qui impacteront positivement le quotidien de nos populations ».
Dans son intervention, Traoré Mohamed, le conseiller technique du ministre des affaires étrangères du Mali, est revenu sur le caractère historique de la création de l’AES, qui selon lui, « a suscité l’adhésion des populations ».
Faut-il le rappeler, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont créé l’Alliance des États du Sahel (AES) le 16 septembre 2023.
Ces pays ont décidé de tourner dos au FCFA et de créer leur monnaie.
Ils accusent la CEDEAO d’être sous l’influence des pays occidentaux dont la France.
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