Le 25 juin 2024, en réaction à la décision du Conseil de l’Union Européenne du 17 mai dernier qui interdit toute activité de diffusion à RIA Novosti, Izvestia et Rossiïskaïa Gazeta, le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé des mesures restrictives visant 81 médias européens.
Ces médias seront bloqués en réponse au blocage des médias russes.
Selon le ministère russe des Affaires étrangères, cette liste inclut des noms prestigieux tels que les allemands Spiegel, Zeit et Frankfurter Allgemeine Zeitung, l’espagnol El Pais, les italiens La Stampa et La Repubblica, ainsi que les français Le Monde et Libération, sans oublier les paneuropéens Politico et EUobserver.
Ces restrictions, décrites par Moscou comme des réponses « symétriques et proportionnelles » à celles de l’UE, sont justifiées par les autorités russes comme une défense contre le prétendu harcèlement politisé de leurs journalistes en Europe.
Le ministère a également souligné que ces mesures pourraient être revues si l’UE revenait sur ses décisions initiales.
Cette escalade récente met en lumière la détérioration continue des relations entre la Russie et l’Union européenne.
Les actions de Moscou, qualifiées d’illégitimes par certaines voix européennes, sont perçues par le Kremlin comme des réactions nécessaires face à ce qu’ils considèrent comme une marginalisation de leur perspective médiatique et politique sur la scène internationale.
Les implications de ces nouvelles restrictions sont vastes, affectant la libre circulation des informations entre la Russie et l’Europe et exacerbant la fracture médiatique et diplomatique entre les deux blocs.
Alors que chaque partie maintient sa position, la porte reste ouverte à de futures négociations, potentiellement amorcées par un assouplissement des mesures punitives actuelles.
Toutefois, avec les précédents établis et les enjeux géopolitiques en jeu, les perspectives d’une détente rapide semblent lointaines.
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