Conflit Bénin-Niger : voici ce que Patrice Talon et les émissaires envoyés par le général Tiani se sont dit

Conflit Bénin-Niger : voici ce que Patrice Talon et les émissaires envoyés par le général Tiani se sont dit

Crédit Photo : LSi Africa/Présidence de la République du Bénin

Les premiers éléments des échanges entre le président du Bénin, Patrice Talon et les émissaires envoyés par son homologue du Niger sont connus.

En effet, le mercredi 24 juillet 2024, une délégation nigérienne est arrivée à Cotonou la capitale béninoise pour rencontrer le chef d’État, Patrice Talon.

Envoyée par le président de la transition du Niger, le général Abdourahamane Tiani, la délégation était venue dans le cadre de la crise qui perdure depuis plusieurs mois entre ces deux pays voisins.

Selon les médias béninois, notamment, Bénin Web TV, les échanges entre Patrice Talon et la délégation nigérienne dirigée par le directeur de cabinet du chef d’État nigérien, ont duré pendant plus de deux heures de temps.

Les anciens présidents béninois, Nicéphore Dieudonné Soglo et Boni Yayi, tous deux à l’origine de cette initiative, ont également assisté aux discussions, selon les informations.

À en croire les premiers éléments de cette rencontre, l’origine de ce conflit qui divise le Bénin et le Burkina Faso était au centre des échanges.

De même, la supposée existence de base militaire française sur le sol béninois dans le but de déstabiliser le Niger a également, fait l’objet des échanges.

« La délégation nigérienne a exprimé ses vives préoccupations quant à la stricte application par le Bénin des sanctions économiques de la CEDEAO contre le Niger.

Ces mesures ont entraîné des conséquences sur l’approvisionnement en médicaments et ont entravé le transit de véhicules militaires au port de Cotonou », a fait savoir Bénin Web TV.

En ce qui concerne la prétendue présence de base militaire française au Bénin, le gouvernement béninois à suggérer à la délégation envoyée par le général Tiani, d’organiser des visites pour les officiers nigériens afin qu’ils puissent faire le constat d’eux-mêmes.

Selon les informations rapportées par le média susmentionné, sur le plan sécuritaire, il a été convenu que les informations seront désormais partagées entre les forces armées des deux États sur les groupes terroristes.