Concours : le Burkina Faso gagne plus d’1 milliard grâce aux frais d’inscription ; voici à quoi serviront ces fonds

Crédit photo : Facebook Ministère de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale du Burkina Faso

Le Burkina Faso a connu ce week-end le lancement des épreuves écrites de ses concours directs pour la fonction publique. Un événement qui mobilise chaque année des milliers de candidats, soucieux d’intégrer l’administration publique.

Pour cette édition 2024, ce sont pas moins de 5 111 postes qui sont proposés pour répondre aux besoins en personnel de l’État.

Un chiffre qui contraste avec le nombre record de candidatures, s’élevant à 2 005 158. Cette forte demande témoigne de l’attractivité de la fonction publique burkinabè, malgré les défis auxquels le pays fait face.

L’organisation de tels concours représente un coût important pour les finances publiques. Le budget alloué pour cette année s’élève à 4 108 000 000 francs CFA, soit une baisse de 13,78% par rapport à l’année précédente.

Cette réduction budgétaire s’explique notamment par la volonté de rationaliser les dépenses publiques.

Toutefois, les recettes générées par les frais d’inscription sont loin d’être négligeables. En effet, les inscriptions sur la plateforme e-concours ont rapporté 1 604 126 400 F CFA. Ces recettes contribuent à alléger les dépenses liées à l’organisation des concours.

Les épreuves se déroulent dans les 13 chefs-lieux de région et s’étendent sur plusieurs jours, du 10 au 22 août 2024. Au total, 89 concours directs sont concernés par cette session.

Au Burkina Faso, Bassolma Bazié, lance les épreuves écrites des concours

Le ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a procédé au lancement de la composition sur table des concours directs, ce samedi 10 août 2024, au Lycée Ouézzin Coulibaly, à Bobo Dioulasso.
Accompagné de plusieurs autorités, il a souligné l’importance de garantir l’égalité des chances pour tous les candidats. Le ministre a aussi insisté sur la nécessité de recruter des ressources humaines de qualité pour l’État.
Il a encouragé les acteurs impliqués à être vigilants et transparents, et a souhaité bonne chance aux candidats en les exhortant à éviter toute fraude.
 « Les meilleurs seront admis car l’Etat a besoin des ressources humaines de qualité pour le servir », a-t-il lancé.

Notons que l’une des innovations cette année est le recrutement par concours des chauffeurs et agents de liaison pour l’administration publique.