Azali Assoumani, président sortant de l’Union des Comores, vient d’être élu pour la 3e fois consécutive à la tête du pays. Au terme du vote du dimanche 14 janvier 2024, il obtient 62,97% des voix lors du premier tour de l’élection présidentielle.
Après l’annonce des résultats par la Commission Électorale, des heurts ont éclaté à Moroni, la capitale du pays. La population conteste fortement ces résultats.
Ce mercredi matin 17 janvier, des mouvements de contestation ont explosé dans différents quartiers de la capitale. Les manifestants dénoncent une fraude électorale.
Malgré l’intervention des forces de l’ordre, d’énormes dégâts matériels ont déjà été enregistrés. Plusieurs bâtiments dont la maison d’un ministre ont été incendiés.
Les locaux d’une société dÉtat ont été pris pour cible par les manifestants. La route de l’aéroport barricadée par des pneus, un dépôt alimentaire pillé. La police essaye tant bien que mal d’imposer sa présence et de disperser les manifestants.
Selon les informations d’Afrique sur 7, les manifestations auraient fait un mort. La personne décédé aurait été touchée par balle.
Le média souligne également que cinq autres personnes étaient blessées, dont un cas grave.
Quant à l’opposition, elle conteste également ces résultats de la Commission. Elle dénonce une mascarade et des chiffres montés en faveur du président réélu.
Cependant, les observateurs de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de l’Union africaine (UA) ont jugé le scrutin libre et transparent.
Pour rappel, Azali Assoumani est à la tête de l’Union des Comores depuis 1999.
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