Comment l’Égypte veut booster ses aéroports grâce à la Corée du Sud

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Crédit photo : DR

Avec l’appui de la Corée du Sud, le ministère de l’Aviation civile pousse pour positionner l’Égypte comme une plateforme aérienne de référence entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie.

Dans ce cadre, le ministre Samah El-Hafny a reçu, le 11 août 2025, une délégation de haut niveau de l’aéroport international d’Incheon (IIAC), l’un des plus performants au monde, conduite par son président du groupe d’investissement et de conseil, Chae Woo Lee.

Autour de la table, des acteurs clés du secteur égyptien : Amani Metwally, secrétaire générale du ministère, Ayman Arab, patron de la société égyptienne de gestion des aéroports et de la navigation aérienne, Magdy Ishaq, président de l’aéroport du Caire, et le pilote Wael Nashar, dirigeant de la société égyptienne des aéroports.

Côté coréen, un message clair : partager un savoir-faire forgé dans l’exploitation et le développement de plus de trente plateformes internationales, de Séoul à Istanbul, en passant par plusieurs mégaprojets sur différents continents.

Pour Le Caire, la rencontre dépasse la simple visite protocolaire. Elle s’inscrit dans une stratégie de fond : diversifier les partenariats, attirer des investisseurs étrangers et mettre à profit une expertise internationale pour accélérer la modernisation des infrastructures.

« Nous visons des partenariats stratégiques pour renforcer les capacités des aéroports égyptiens et accompagner la croissance du trafic aérien », a martelé Samah El-Hafny.

Le ministère planche sur un programme ambitieux : concéder au secteur privé la gestion et l’exploitation de 11 aéroports, avec Hurghada comme premier test avant la fin de l’année.

La Société financière internationale (IFC) joue le rôle de partenaire stratégique pour structurer l’opération et en garantir l’attractivité.

L’objectif affiché est double : améliorer l’expérience des voyageurs et anticiper la hausse attendue du trafic touristique et aérien dans les années à venir.

Pour Chae Woo Lee, l’Égypte dispose de sérieux arguments pour s’imposer comme un centre régional, voire mondial, du transport aérien : position géographique stratégique, potentiel touristique important et volonté politique affirmée.

L’IIAC se dit prête à offrir ses compétences en conseil opérationnel, en développement et à investir dans des projets porteurs, contribuant ainsi à la compétitivité internationale du secteur égyptien.

Cette ouverture aux capitaux et expertises étrangères marque un tournant dans la politique égyptienne des transports aériens.

En misant sur des partenariats de ce calibre, Le Caire espère non seulement renforcer ses infrastructures, mais aussi inscrire durablement l’aviation civile dans la dynamique de croissance économique du pays.

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