Alors que le débat s’alimente autour des joueurs non-convoqués dans la tanière des Lions Indomptables du Cameroun, Claude Le Roy a décidé de se prononcer.
Le coach, en commentant la récente liste du Cameroun, a surpris tout le monde en évoquant directement les cas Onana et Aboubakar, absents de la sélection.
Dès son intervention, l’ancien sélectionneur a assumé une position ferme. Il a affirmé qu’il comprenait parfaitement le choix de David Pagou. Et il a ajouté, avec assurance, qu’il aurait pris la même décision s’il avait dirigé l’équipe nationale du Cameroun.
Dans son explication, Claude Le Roy a adopté un ton clair. Il a parlé d’un groupe en fin de cycle. Il a aussi évoqué un besoin de renouveau au sein des Lions Indomptables.
Ainsi, selon lui, certains cadres n’apportent plus suffisamment à la sélection. Il a insisté sur la nécessité d’un vestiaire équilibré. Et il a estimé que cela exige parfois des choix difficiles mais nécessaires. De ce fait, sa sortie valide, en partie, la volonté de Pagou d’ouvrir la porte à une nouvelle génération.
Par ailleurs, l’analyse de Claude Le Roy ne s’est pas arrêtée à la performance sportive. Il a glissé un message plus profond. Il a parlé de comportements « parfois toxiques ».
Selon lui, un joueur peut avoir marqué l’histoire, mais ne plus répondre aux exigences d’un groupe en construction. Et il a rappelé que la sélection ne récompense pas le passé, mais le présent.
Ce discours tranche avec l’attachement habituel du public camerounais à ses légendes. Pourtant, il introduit un débat essentiel sur la gestion des cycles dans le football moderne.
De plus, la mise à l’écart d’Onana et d’Aboubakar intervient dans un contexte particulier. Le Cameroun sort d’une période agitée, marquée par des tensions entre staff et joueurs.
Le limogeage de Marc Brys, les polémiques autour de la FECAFOOT et la nomination de David Pagou ont créé un climat inhabituel.
Dans ce débat qui alimente le Cameroun, la parole du coach Claude Le Roy prend un poids particulier. Elle offre une lecture technique, loin des passions et des rivalités internes. Et elle explique, avec précision, pourquoi un sélectionneur peut tourner la page, même quand cela concerne des figures majeures.
Enfin, cette déclaration relance un débat national. Le football camerounais doit-il encore compter sur ses anciens piliers ou doit-il accélérer sa transition ? L’avenir le dira.
Mais, pour l’ancien coach des Éperviers du Togo, la direction est claire. Et son analyse, qu’on l’approuve ou non, apporte une lecture cohérente de la décision de David Pagou concernant Onana et Aboubakar.