Chris Brown, superstar du R&B, fait à nouveau face à des ennuis judiciaires. Les autorités britanniques l’ont interpellé le 21 mai à Londres, dans le cadre d’une affaire datant de février 2023.
Ce soir-là, dans une boîte de nuit de la capitale anglaise, le chanteur aurait violemment agressé le producteur Abe Diaw avec une bouteille, avant de le frapper au sol. Des caméras de surveillance auraient capté l’ensemble de la scène.
Malgré la gravité des faits, une décision judiciaire favorable a changé la dynamique. Après une comparution à Manchester, un juge a autorisé sa libération sous caution.
Chris Brown a alors dû verser la somme colossale de 6,7 millions de dollars, soit l’équivalent de 5 millions de livres sterling. Il a réglé 4 millions sur-le-champ, et s’est engagé à verser le reste dans un délai de sept jours.
Grâce à cette liberté sous conditions, l’artiste pourra maintenir sa tournée mondiale Breezy Bowl XX, célébrant ses 20 ans de carrière. Ce soulagement est énorme pour lui et ses fans.
Il montera sur scène dès le 8 juin à Amsterdam, avant de se produire au Royaume-Uni à partir du 15 juin, avec des arrêts à Manchester, Cardiff, Londres, Birmingham et Glasgow.
Néanmoins, cette liberté s’accompagne d’exigences strictes : remise de son passeport, obligation de résider à une adresse connue du tribunal, et interdiction de tout contact avec la victime présumée ou son coaccusé, Omololu Akinlolu. La justice britannique ne relâche pas la pression.
Deux prochaines audiences sont déjà programmées. La première aura lieu le 20 juin à la Southwark Crown Court. La seconde, fixée au 24 octobre, s’inscrit dans la suite de cette procédure.
Par ailleurs, Abe Diaw a engagé une action civile et réclame 16 millions de dollars de dommages et intérêts.
Sur Instagram, Chris Brown a commenté sa sortie de prison avec ironie : « From the cage to the stage!!! ». Un message clair : malgré les accusations, il reste déterminé à poursuivre sa carrière.
Le chanteur devra désormais conjuguer scène et salle d’audience. La justice décidera s’il est coupable. Le public, lui, continue de répondre présent.