Le président russe Vladimir Poutine est attendu en Chine pour une visite diplomatique de quatre jours. Son programme inclus le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai à Tianjin et plusieurs réunions avec les responsables chinois. Ces rencontres renforcent les liens entre Moscou et Pékin et montrent que la Russie cherche à consolider ses alliances face aux sanctions imposées par l’Occident.
Pour la Chine, cette visite a été l’occasion de rappeler son rôle dans le dossier ukrainien, sans pour autant s’impliquer directement dans les négociations.
Quelques semaines plus tôt, Poutine avait rencontré Donald Trump en Alaska, une réunion qui avait duré près de trois heures. Malgré la présence de nombreux conseillers, aucun progrès concret n’a été obtenu sur un cessez-le-feu, et les déclarations publiques des deux dirigeants sont restées très générales. Cet épisode montre combien il est difficile de transformer les discussions diplomatiques en résultats tangibles.
À Pékin, le président russe a pu bénéficier d’un soutien discret mais stratégique de la part des autorités chinoises, ce qui pourrait renforcer sa position lors des discussions internationales. Certains analystes ont souligné que cette visite confirme la montée en puissance de la Chine comme acteur incontournable dans le dossier ukrainien, à un moment où les efforts américains peinent à produire des résultats visibles.
Ainsi, les échanges précédents entre Moscou et Washington n’ont pas permis de définir une feuille de route claire. Ce déplacement marque une nouvelle étape dans la diplomatie autour de l’Ukraine, dont l’issue dépend de l’influence des grandes puissances sur le processus de paix.
Cette visite de Poutine à Pékin s’inscrit donc dans une série de rendez-vous internationaux qui tentent de redessiner les équilibres autour du conflit ukrainien.