Coup dur pour la Chine : les États-Unis interdisent la vente de…

Voici pourquoi le président américain Joe Biden se rendra pour la première fois dans ce pays africain

Président des États-Unis Joe Biden / Crédit Photo : Le Point

Dans la journée du lundi 13 mai, les États-Unis ont asséné un coup dur à la Chine. La Maison-Blanche a annoncé avoir interdit la vente, à une entreprise chinoise spécialisée dans le « minage » de cryptomonnaies, d’un terrain situé à moins de deux kilomètres d’un site nucléaire militaire pour des raisons de sécurité nationale.

Washington s’est basé sur une loi datant de 1950, qui vise à protéger les sites sensibles, pour interdire l’acquisition d’une emprise foncière par l’entreprise MineOne Partners près de la ville de Cheyenne, dans le Wyoming (nord-ouest).

L’entreprise souhaitait y installer un site de minage de cryptomonnaies, l’opération qui consiste à réaliser une importante série de calculs entraînant la production d’une unité de cryptomonnaie. Des calculs qui nécessitent une importante puissance informatique, et donc de nombreux serveurs.

Mais le terrain convoité par ce géant de la Chine se situe à proximité de la base aérienne Francis Warren, qui abrite une partie des sites de lancement de missiles nucléaires des États-Unis.

La transaction représenterait donc une « menace de nuire à la sécurité nationale des États-Unis« , a justifié la Maison-Blanche dans un communiqué.

La décision intervient après un signalement par le Comité sur les investissements étrangers aux États-Unis (ou CFIUS en anglais), estimant que le risque provenait tant de la proximité avec la base aérienne que de la présence, pour le minage, d’équipements informatiques.

« La proximité d’une entreprise étrangère de minage de cryptomonnaies avec un site de missiles stratégiques, élément clé de la force nucléaire américaine, représente un risque significatif pour la sécurité nationale qui a conduit le CFIUS à signaler » la transaction à la Maison-Blanche, a justifié le département du Trésor dans un communiqué séparé.

Le Trésor précise qu’en temps normal des préconisations peuvent être adressées aux acheteurs afin de « réduire les risques à la sécurité nationale » mais que ces préconisations n’étaient « ni adéquates ni appropriées » dans ce cas de figure.

Avec AFP.

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