Le président syrien Bachar Al-Assad effectue depuis le 21 septembre une visite officielle en Chine, sa première dans le pays depuis 2004. Alors que Damas reste isolé sur la scène internationale, ce déplacement traduit l’importance de la relation syro-chinoise pour le régime.
D’après Pékin, l’objectif est de hisser les liens bilatéraux « à un nouveau niveau », près de 70 ans après l’établissement des relations diplomatiques. La Chine espère ainsi renforcer la « confiance politique » avec son allié syrien.
De son côté, Bachar Al-Assad cherche à obtenir des financements chinois pour la reconstruction de la Syrie, dévastée par plus de dix ans de guerre civile. Frappé par de lourdes sanctions, le pays a un besoin crucial d’investissements, malgré l’aide de la Russie et de l’Iran.
Ce déplacement intervient à point nommé pour le dirigeant syrien, alors que des manifestations hostiles ont éclaté dans le sud du pays. Il démontre l’importance de la Chine aux yeux du régime, qu’elle n’a jamais lâché malgré la réprobation internationale.
Près de 20 ans après sa dernière visite, Bachar Al-Assad renoue ainsi avec la tradition des voyages présidentiels syriens en Chine, son soutien indéfectible depuis le début du conflit.
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