Chewe, le mari de Roseline Layo fait de tristes révélations : « Le jour où je suis entré à la morgue, ce que j’ai vu était indescriptible »

Chewe

Crédit Photo : Allbuzzafrica

Alors que la Côte d’Ivoire a été frappée par deux morts dans le showbiz, Chewe, le mari de Roseline Layo, a fait une sortie émouvante.

À travers une sortie, il a partagé sa triste expérience à la morgue avec les internautes. Il en a par ailleurs profité pour leur prodiguer de bons conseils.

« Le jour où je suis entré à la morgue, ce que j’ai vu était indescriptible. Des êtres humains gisaient à même le sol, complètement nus. Ils étaient plus de cinquante.

Certains étaient soutenus par des bidons, certains étaient posés sur le sol nu, certains sur des tables, et d’autres sur des planches.

Femmes ainsi que les hommes étaient ensemble, pétrifiés par la mort, avec leurs parties intimes exposées.

Ce jour-là, je me suis tourné vers l’employé morguier qui était là en lui demandant :

« Combien… combien de personnes sont là, exactement ? »

Il m’a répondu sans émotion :

« Aujourd’hui ? Une cinquantaine. Ils attendent leur dernier voyage ».

Parmi ces hommes et femmes se trouvait mon patron, autrefois si fier, si puissant, reposait nµ sur une simple planche de bois.

Je l’ai regardé, incapable de protester, incapable de couvrir sa nµdité, INCAPABLE DE DONNER DES ORDRES.

À cet instant précis, une question a déchiré le silence de mon âme :

« Mais qu’est-ce que cette vie, au fond, si ce n’est qu’un souffle ? ».

C’est alors l’employé m’a répondu les yeux baissés :

« C’est ça. Pas de diplôme, pas de voiture. Juste de la chair ».

Ensuite, je suis sorti de la salle et me suis assis devant la salle mortuaire, me demandant :

« Pourquoi avons-nous tant d’orgueil et d’ego, comme si nous étions les propriétaires du monde ?

Pourquoi ne pouvons-nous pas nous pardonner les uns les autres et comprendre que c’est vanité des vanités, tout est vanité ? ».

J’ai vu des propriétaires de maisons, des diplômés, des détenteurs de voitures, tous couchés là, égaux dans leur nudité et leur impuissance.

La vie n’est rien. Les positions sociales ne sont qu’éphémères. Les richesses et l’opulence ne sont que temporaires.

Je ne sais pas quand je quitterai ce monde, mais je sais désormais exactement ce qui m’arrivera quand je ne serai plus.

Ce n’était pas une vision d’horreur, mais une vision de vérité.

À partir de ce jour, mon aspiration était simple :

Être meilleur qu’hier. Je veux être plus humble, plus reconnaissant et plus tolérant.

Je veux être plus humain, car j’ai vu que la vie n’est qu’une vanité et que la mort est l’unique certitude.

Elle nous rappelle brutalement que l’amour et le pardon sont les seules richesses que nous pouvons emporter sur cette terre« , a ainsi réagi Chewe.

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