Mauricio Pochettino a dit « comprendre » jeudi la « frustration » des supporters de Chelsea qui l’ont sifflé récemment car l’équipe ne « répond pas aux attentes« , mais l’entraîneur a répété « croire » au projet sportif mis en place.
« Il n’y a pas lieu de se plaindre, il n’y a rien à dire, nous comprenons la frustration et acceptons la façon dont ils réagissent« , a affirmé l’Argentin en conférence de presse, interrogé sur le mécontentement affiché par certains supporters à son encontre.
La semaine dernière, Chelsea a éliminé difficilement Leeds (D2) en Coupe d’Angleterre avant de concéder trois jours plus tard un match nul contre Brentford en championnat, dont il occupe la 11e place après 26 matches disputés.
« Nous devons accepter les critiques. Nous devons essayer d’améliorer notre façon de jouer et les résultats, et essayer de changer ce sentiment. J’espère que lundi (contre Newcastle, ndlr), les supporters seront derrière nous et aideront l’équipe à gagner le match« , a dit Pochettino.
Etre ciblé par les sifflets, « c’est le football. Peut-être que si j’étais un supporter et que j’étais en tribune, je me comporterais de la même manière qu’eux parce que c’est Chelsea et nous ne répondons pas aux attentes« , a concédé l’ancien entraîneur de Tottenham et du Paris SG.
Pochettino a été nommé à l’issue d’une saison 2022-2023 déjà décevante pour les supporters, privés de qualification européenne après une douzième place finale en Premier League.
Il dirige un effectif comptant parmi les plus jeunes en Angleterre et a constamment réclamé du temps pour mettre en place son projet, avec le soutien des propriétaires qui ont investi massivement dans le recrutement.
Chelsea a d’ailleurs annoncé jeudi des pertes avant impôts de 90,1 millions de livres (105 millions d’euros environ) pour l’exercice 2022-2023, le premier sous l’égide de Todd Boehly et son consortium Clearlake Capital.
Depuis sa nomination, fin mai 2023, Pochettino a été confronté à de nombreuses blessures, à commencer par celles de Christopher Nkunku et Romeo Lavia, deux recrues vedettes de l’été dernier. Il doit actuellement faire sans Reece James, Benoit Badiashile, Levi Colwill, Wesley Fofana ou encore Ben Chilwell, dernier blessé en date.
« Il y a toujours quelque chose« , a commenté l’Argentin. « C’est très, très frustrant et décevant parce que la situation ne nous permet jamais de travailler avec l’équipe au complet« .
Malgré cela, « nous devons accepter les circonstances » et « je pense vraiment qu’on peut réussir« , a-t-il affirmé. « Le football est une question de croyance« .
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Avec AFP