Cheick Yvhane : « Dans 5 ans, je vois les médias ivoiriens se casser la figure à cause de… »

Cheick Yvhane Marié

Crédit Photo : Pulse Côte d'Ivoire

Interrogé sur l’avenir des médias ivoiriens dans cinq ans, l’animateur Cheick Yvhane a exprimé des préoccupations sérieuses. Selon lui, sans changement, les médias vont droit dans le mur.

Il prévoit que dans les cinq à dix prochaines années, ils risquent de finalement s’effondrer. La course effrénée au contenu sera dictée par les statistiques des réseaux sociaux. Cependant, les réseaux sociaux ne remplacent pas la télévision. Ils en sont plutôt un complément.

Yvhane anticipe une augmentation des achats de contenus. Il pense que l’accent sera mis principalement sur le divertissement. Cela entraînera une déconnexion avec les attentes des téléspectateurs traditionnels.

Les annonceurs, selon lui, ne suivront pas cette tendance. En fin de compte, les médias devront se tourner vers le gouvernement pour résoudre leurs problèmes. Cette situation est similaire à ce que vit actuellement la presse écrite.

Le chef des programmes de la NCI voit les médias ivoiriens faire face à des défis importants. Il craint que, sans action, ils ne parviedront pas à répondre aux attentes de leur public.

La focalisation excessive sur les réseaux sociaux pourrait nuire à la qualité du contenu. Les véritables téléspectateurs seront négligés. Les médias devront trouver un équilibre pour satisfaire les différentes audiences.

Les annonceurs jouent un rôle crucial dans la survie des médias. S’ils ne soutiennent pas la nouvelle direction, les médias seront en difficulté.

Cheick Yvhane pense que les médias devront finalement chercher l’aide du gouvernement. Cela sera nécessaire pour surmonter les obstacles financiers.

« Je vois les médias ivoiriens aller droit dans le mur, se casser la figure si rien n’est fait. En fait, c’est ce qui va se passer dans les 5 ou 10 prochaines années.

Il y aura une course au contenu sur la base des statistiques données sur les réseaux sociaux. Les réseaux ne sont pas de la télévision, mais plutôt une audience complémentaire.

On va acheter plus de contenus, on sera tous tournés vers le divertissement. On ne répondra plus aux attentes des vrais téléspectateurs.

Les annonceurs ne vont pas suivre. À la dernière minute, nous allons tous courir vers le gouvernement. Pour régler nos problèmes comme c’est le cas avec la presse imprimée« , a-t-il déclaré.

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