Plusieurs dirigeants ont adressé des messages de soutien à la Turquie frappée par un séisme, mais un chef d’État est plus loin en donnant son salaire.
En effet, le président de Taïwan, Tsai Ing-wen, et son vice-président, William Lai, feront un don d’un mois de leur salaire pour soutenir la Turquie.
Ils ont annoncé leur souhait d’aider le pays de Recep Tayyip à se reconstruire « dès que possible ».
Les pays n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts, dit-on souvent.
L’on se demande, quel intérêt attend le Taïwan de la Turquie à travers cet élan de générosité.
La réponse à cette question peut se trouver dans la quête de la reconnaissance internationale du Taïwan.
En effet, la Chine considère Taïwan comme une partie de son territoire.
Le petit pays insulaire est donc en quête de reconnaissance auprès des autres puissances afin de sortir aisément de l’ombre de la Chine.
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