Chat GPT, l’une des inventions les plus spectaculaires de ces deux dernières années, peut vous faire perdre votre emploi pour faute grave si vous commettez cette erreur simple.
Depuis l’avènement de l’Intelligence Artificielle, plusieurs sont les employés qui s’en servent quotidiennement dans leurs tâches professionnelles.
Même si cela n’est pas une mauvaise chose en soi, l’utilisation de Chat GPT sans pondération peut amener un travailleur à perdre son emploi en commettant cette faute grave sans s’en rendre compte au préalable.
Il suffit par exemple de transmettre un document confidentiel à l’Intelligence Artificielle pour en demander peut-être un résumé afin d’aller plus vite dans son travail.
Malheureusement, ce document dit confidentiel est désormais tombé dans le domaine public et l’IA pourrait par la suite l’utiliser à sa guise.
C’est justement ce qu’explique le journaliste Noël Kokou Tadegnon dans un cas d’espèce illustré clairement sur sa page Facebook.
« Imaginons cette situation : votre directeur vous confie la rédaction d’une note d’analyse à partir de données confidentielles, telles que le chiffre d’affaires ou le bilan annuel de l’entreprise.
Enthousiasmé par les prouesses de l’IA, vous copiez l’intégralité du document dans ChatGPT afin qu’il vous génère un texte structuré.
Ce geste, en apparence anodin, constitue une faute professionnelle grave. En confiant à une interface publique des informations sensibles, vous exposez ces données à des risques de fuite ou d’exploitation. Le document, une fois saisi dans l’outil, n’est plus à l’abri.
Résultat ? Toute personne pourrait, à terme, accéder aux chiffres clés de votre entreprise, simplement parce qu’un collaborateur a confié à tort des éléments confidentiels à une intelligence artificielle.
Il faut garder à l’esprit qu’un outil aussi performant que ChatGPT ne fait pas de distinction entre ce qui est sensible et ce qui ne l’est pas , il traite et restitue ce qu’on lui donne, sans filtre ni responsabilité.
ChatGPT vomit toujours ce qu’on lui ingurgite. La vigilance s’impose donc. Maîtriser les outils d’IA, c’est aussi en comprendre les limites et les risques », a rappelé l’homme de média, spécialiste du Fact Cheking. .