Chassée et mal vue par de nombreux pays d’Afrique, la France s’avoue vaincue et décide de…

Après le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ce pays d'Afrique porte un coup dur à la France, il suspend...

Crédit Photo : Sparklers Club/Mapas para imprimir

Face à son échec cuisant dans certains pays d’Afrique comme ceux de l’Alliance des États du Sahel, la France ne compte pas abandonner sa place sur le reste du continent. Et pour cause, elle a certes perdu des batailles, mais pas la guerre.

Pour ce faire, l’hexagone orchestre une métamorphose silencieuse de sa présence militaire en Afrique.

Ce faisant, elle veut abandonner le modèle postcolonial des bases permanentes pour une approche plus souple et moins visible.

Un changement de taille entre la France et l’Afrique

L’évolution est significative : les emblématiques camps militaires de Libreville, Dakar et Abidjan, symboles historiques de l’influence française, se transforment en plateformes partagées.

Les détachements de liaison interarmées (DLIA) d’environ cent militaires remplaceront les imposants contingents d’antan, permettant une présence plus discrète, mais réactive, adaptée aux besoins spécifiques des partenaires africains.

Cette reconfiguration stratégique, qui verra le départ de nombreuses familles de militaires, répond à une double nécessité.

Il s’agit pour la France de s’adapter aux nouvelles réalités politiques d’Afrique, marquées par la montée du sentiment anti-français, notamment dans l’Alliance des États du Sahel, et moderniser des partenariats militaires hérités de la décolonisation. La réduction des effectifs à moins de 5 000 hommes ces six derniers mois illustre cette nouvelle approche.

Le rapport attendu de Jean-Marie Bockel, envoyé spécial d’Emmanuel Macron, devrait confirmer cette orientation vers des dispositifs plus légers et plus agiles.

Ce document sera rendu public au Conseil de défense réuni à l’Élysée, nous apprennent nos confrères de RFI.

Pour rappel, seule la base de Djibouti, avec ses 1 500 militaires orientés vers l’Indo-Pacifique, échappe à cette réorganisation, tandis que l’avenir de la présence française au Tchad, dernier bastion sahélien avec 1000 soldats, reste en suspens.