Chassée du Mali, du Niger et du Burkina Faso, la France mise désormais sur les drones militaires pour transformer sa puissance de feu.
Le 12 mai 2025, Paris va inaugurer la première « arène de combat de drones » du pays.
L’ambition ne s’arrête pas là.
Le plan prévoit le déploiement d’un réseau complet de centres similaires dans chaque brigade de combat.
La 11ème Brigade Parachutiste a déjà inauguré le sien, tandis que la 2ème Brigade blindée a récemment organisé l’exercice Dronex pour évaluer les compétences de ses télépilotes, comme le rappelle Zone Militaire.
Une arène de combat pour devenir une référence européenne
Un événement majeur approche. Le 12 mai prochain, le général Marc Galan, commandant la 19ème Brigade d’Artillerie, inaugurera la première « arène de combat de drones » à Chaumont-Semoutiers, cette fois dans la Haute-Marne. Cette infrastructure unique, entièrement sécurisée, complètera l’École des drones (EDD) inaugurée en octobre 2023 sur le même site.
Selon le général Laurent Cluzel, cette arène « incarne l’ambition de l’armée de Terre de devenir une référence européenne dans l’emploi des drones ».
L’installation permettra de former instructeurs et pilotes dans des conditions optimales, notamment avec des drones FPV Racer.
L’objectif est de développer chez les opérateurs à la fois « l’agilité et la précision ».
L’armée française, désormais pleinement consciente des conflits contemporains, poursuit sa modernisation.
N’oublions pas tout de même que l’EDD propose déjà 47 formations techniques et tactiques, certaines étant décentralisées dans des centres de formation délégués.
Ce qui est sûr, c’est que la création de cette arène de combat est une nouvelle étape dans l’intégration complète des technologies de drone au sein des forces armées françaises.
Cette décision de la France de miser sur les drones militaires pour transformer sa puissance de feu intervient dans un contexte où les relations entre Paris et ses anciennes colonies notamment le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont tendues.