Après avoir été chassée du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Sénégal, la France a envisagé renforcer sa présence dans ce pays africain.
En effet, la France souhaite revoir sa coopération militaire avec Djibouti afin de l’adapter aux nouvelles réalités géopolitiques.
Selon le site spécialisé Opex360, des discussions sont en cours pour prolonger et moderniser le traité de défense signé à la fin des années 1970 et renouvelé en 2011, qui encadre notamment la présence de ses troupes, la gestion du trafic aérien militaire et la surveillance de l’espace aérien.
« Ce réajustement intervient dans un contexte de forte concurrence internationale. Djibouti, situé à un carrefour stratégique entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie, attire depuis plusieurs années de grandes puissances. Les États-Unis, la Chine et le Japon y disposent tous de bases militaires. Pour éviter un recul de son influence, la France souhaite donc consolider sa position », a rapporté la nouvelle tribune.
Dans cette vision, Paris prévoit de tripler son aide, la portant à 85 millions d’euros, pour contrer la concurrence étrangère et moderniser ses forces sur place.
« Cette volonté de montée en puissance s’accompagne aussi de changements concrets sur le terrain. Après plus de trente ans de service, les hélicoptères Puma du détachement ALAT (Aviation légère de l’armée de Terre) cèdent la place à des appareils plus récents. Il s’agit des hélicoptères Caïman, modèles modernes et polyvalents. Selon Opex360, ces nouveaux équipements ont été transportés depuis la France », a ajouté le même média.
Alors qu’elle a été chassée du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Sénégal, la France cherche à consolider sa présence sur le continent africain, en s’appuyant sur Djibouti, devenu l’un de ses points d’ancrage stratégiques en Afrique.