Le roi Charles III a été diagnostiqué d’un cancer, a annoncé Buckingham Palace ce lundi 5 février au soir. Une mauvaise nouvelle qui a conduit le souverain de 75 ans à suspendre momentanément ses engagements publics afin de suivre un traitement.
Le palais royal n’a pas précisé de quel type de cancer il s’agissait. Mais selon un responsable du palais cité par les médias britanniques, il ne s’agirait pas d’un cancer de la prostate.
Ce cancer aurait été découvert lors d’examens médicaux subis par Charles III après une intervention chirurgicale le mois dernier pour traiter une hypertrophie bénigne de la prostate.
« Suite à des tests de diagnostic, un cancer a été identifié. Sa Majesté a commencé aujourd’hui un programme de traitements réguliers que ses médecins lui ont conseillé de suivre », a sobrement indiqué le palais dans un communiqué.
Traitements en externe du cancer de Charles III
Si Charles III va devoir réduire ses apparitions publiques le temps de suivre ces traitements, qui se dérouleront en externe, il continuera d’assumer ses obligations institutionnelles.
Notamment ses entretiens hebdomadaires avec la Première ministre Liz Truss et l’étude des nombreux documents officiels requérant son approbation.
« Le roi garde un moral d’acier face à son traitement », a déclaré une source proche de la couronne britannique.
Son hospitalisation surprise il y a dix jours, officiellement pour un traitement de routine, avait déjà soulevé des interrogations sur son état de santé.
Cette annonce d’un cancer si tôt dans son règne constitue un nouveau coup dur pour le souverain, monté sur le trône il y a seulement 18 mois après le décès de sa mère Elizabeth II.
Selon le journaliste royal Phil Dampier, le moral de Charles III est au plus bas depuis son accession au trône.
Entre les frasques de son frère Andrew impliqué dans des affaires de mœurs, les querelles avec son fils Harry et son départ aux États-Unis, et les difficultés économiques du Royaume-Uni, le nouveau roi doit déjà faire face à de nombreux défis.
Un diagnostic de cancer vient encore assombrir une année 2024 qui débute mal pour le souverain britannique.
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