Charbon thermique américain : ce pays africain est le 2è importateur au monde

Charbon thermique américain : ce pays africain est le 2è importateur au monde

Crédits photo : Ingenium

Les récentes données de S&P Global Commodity Insights révèlent un positionnement stratégique du Maroc dans l’approvisionnement en charbon thermique américain.

Sur la période de janvier à octobre 2024, le royaume chérifien a importé 4,3 millions de tonnes métriques, se plaçant juste derrière l’Inde, qui domine le classement avec 10,4 millions de tonnes métriques.

Cette performance place le Maroc devant des pays comme l’Égypte, la Chine et le Japon, confirmant son importance croissante sur le marché international du charbon.

Les experts de Peabody, un acteur majeur de l’industrie charbonnière, ont souligné lors d’une conférence récente que la demande de charbon connaît une concentration géographique notable, particulièrement en Asie.

Néanmoins, l’Afrique du Nord, et plus spécifiquement le Maroc, émerge comme un marché d’importation stratégique pour les producteurs américains.

Malgré la tendance mondiale à la transition énergétique vers des sources plus durables, le charbon maintient sa résilience.

Le charbon américain atteint en moyenne 96,85 dollars par tonne en novembre

 Les prix FOB du charbon américain, qui atteignaient en moyenne 96,85 dollars par tonne en novembre, n’ont pas freiné cette dynamique commerciale. Les analystes anticipent que les exportations américaines atteindront 55 millions de tonnes courtes en 2025.

Les projections indiquent une persistance de la demande, alimentée par des besoins énergétiques croissants et les défis inhérents à la transition vers des énergies alternatives.

Les retards dans la fermeture des centrales à charbon et les incertitudes technologiques contribuent à maintenir le charbon comme une source d’énergie fiable et économiquement viable.

Le Maroc a significativement dépassé ses niveaux d’importation de 2023, illustrant une stratégie énergétique qui privilégie la sécurité et la stabilité d’approvisionnement.

D’autres marchés comme les Pays-Bas et la République dominicaine complètent ce panorama des importations, démontrant la complexité et la diversité des échanges énergétiques mondiaux.