Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso : Ibrahim Traoré apporte de grands changements

Burkina Faso : Ibrahim Traoré aux anges, ce pays arabe immensément riche souhaite renforcer ses liens avec Ouagadougou

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Lors de la séance ordinaire du Conseil des ministres tenue le 18 décembre 2024, le gouvernement burkinabè a adopté deux projets de décret portant respectivement sur l’approbation des statuts particuliers de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) et la dissolution de ses organes consulaires.

Créée le 11 juin 1948, la CCI-BF a traversé de nombreuses réformes pour s’adapter à l’évolution des réglementations nationales et pour améliorer son efficacité en tant qu’outil au service du secteur privé.

Cependant, son organisation actuelle, mêlant gestion administrative publique et privée, limite la coordination efficace des politiques sectorielles destinées au développement du secteur privé.

Ces nouveaux décrets visent à opérer une transformation structurelle profonde de l’institution.

Parmi les principales innovations figurent la suppression du lien hiérarchique entre les élus consulaires issus du monde des affaires et l’entité administrative publique CCI-BF, auparavant un établissement public de l’État à caractère professionnel.

Une Assemblée générale et un Conseil d’administration seront créés pour moderniser la gouvernance.

La réforme prévoit également l’ouverture de représentations administratives de la CCI-BF à l’étranger, une mesure visant à renforcer sa portée internationale.

En outre, la gestion budgétaire de la CCI-BF sera désormais distincte de celle de la Chambre consulaire, une séparation qui vise à clarifier et optimiser les ressources financières.

Dans l’attente de futures élections consulaires, des délégations spéciales consulaires seront mises en place comme mesure transitoire.

L’adoption de ces réformes structurelles permettra à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso de se doter de textes règlementaires adaptés à son évolution.

Elle vise également à améliorer son efficacité et à renforcer son rôle en faveur du développement du secteur privé.