L’Afrique subsaharienne semble afficher une résilience remarquable qui pourrait faire pâlir d’envie l’Europe.
Le dernier rapport de KPMG révèle une dynamique sans précédent : 11000 milliards de francs CFA sont en jeu au second trimestre 2024.
Cette performance, loin d’être anecdotique, s’inscrit dans une tendance de fond. Alors que l’Europe peine à maintenir sa croissance, l’Afrique subsaharienne continue d’attirer les capitaux internationaux avec une force magnétique surprenante.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 304 opérations de fusion-acquisition en 2023, totalisant près de 19 milliards de dollars (soit plus de 11000 milliards de francs CFA), témoignent d’une confiance renouvelée des investisseurs.
Le continent africain, longtemps considéré comme le parent pauvre de l’économie mondiale, inverse aujourd’hui la vapeur.
Les secteurs stratégiques comme les mines, avec une croissance de 140% sur un an, ou les énergies renouvelables, attirent des investissements colossaux.
La transformation numérique joue également un rôle crucial. Avec une population majoritairement jeune et connectée, l’Afrique subsaharienne devient un laboratoire d’innovation technologique comme l’Europe auparavant.
Les investissements dans ce secteur ont atteint 1,4 milliard de dollars en 2023, défiant les pronostics les plus optimistes.
Cette dynamique positive ne doit cependant pas masquer les défis persistants. La gouvernance, la transparence et la stabilité politique restent des enjeux majeurs.
Mais contrairement à une Europe vieillissante et enlisée dans ses contradictions, l’Afrique subsaharienne fait preuve d’un dynamisme qui pourrait bien redéfinir l’équilibre des forces économiques mondiales dans les années à venir.