En Côte d’Ivoire, l’ancien ministre de la promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Alain Lobognon, a défendu le FCFA, la monnaie actuellement décriée par les Africains.
Depuis quelques années, plusieurs économistes, activistes et hommes politiques ont critiqué le FCFA, le qualifiant de base du sous-développement des pays africains francophones.
Ces acteurs de la vie socio-économique et politique arguent qu’il ne peut y avoir une réelle évolution avec le FCFA, incitant les États africains à disposer de leurs propres monnaies.
Qualifié de monnaie coloniale, certains chefs d’État ont déjà évoqué et soutenu l’idée de sortir de la zone FCFA. On peut citer les dirigeants actuels des pays de l’AES (Alliance des États du Sahel) et le nouveau président du Sénégal, Diomaye Faye.
Cependant, l’ancien ministre ivoirien Alain Lobognon ne partage pas les mêmes opinions que les détracteurs du CFA.
« Merci à la France pour notre FCFA ! Que l’on soit d’accord ou pas avec l’existence du Franc CFA, il faut reconnaître que cette monnaie fait la fierté de nos États.
Je salue la France pour le legs monétaire qu’est le franc CFA, après 67 ans de colonisation.
Sans le soutien de la Banque de France, certains de nos États feraient aujourd’hui face à d’innombrables difficultés.
Avec ce qu’il se passe au Zimbabwe où selon l’AFP, « les dollars zimbabwéens sont abandonnés dans les rues », il y a lieu de demander aux anti-FCFA, ce qu’ils attendent pour enfin créer la monnaie du millénaire qui mettra à nu et surpassera la devise de la BCEAO.
NB : Le FCFA est géré à 100% par la BCEAO dont le siège est à Dakar », a-t-il déclaré.
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