Devenue indésirable dans les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), la France reste l’un des rares pays au monde à disposer du savoir-faire technologique pour fabriquer des sous-marins nucléaires d’attaque.
Un nouvel exemple de cette puissance technologique a été donné avec l’avancée dans la construction du sous-marin nucléaire « De Grasse ».
Ce sous-marin a quitté récemment son hall de construction chez le géant industriel Naval Group pour rejoindre la zone de mise à l’eau.
Il s’agit là d’une étape importante dans la réalisation du programme français « Barracuda », qui vise à moderniser la flotte de la Marine nationale.
Ce programme, dirigé par la Direction générale de l’armement (DGA), prévoit le remplacement progressif de six anciens sous-marins par des modèles plus récents et plus performants appelés « classe Suffren ».
Le sous-marin « De Grasse », comme ses prédécesseurs, sera doté d’un moteur nucléaire.
Grâce à cela, il pourra rester en mer pendant de longues périodes sans refaire le plein, se déplacer rapidement, et mener plusieurs types de missions, notamment des frappes contre des cibles au sol ou des opérations spéciales.
Déjà, deux sous-marins de la même série — le Suffren et le Duguay-Trouin — sont en service depuis 2022 et 2024. Un troisième, le Tourville, est en phase de test avant d’entrer en service cette année. Quant au « De Grasse », il fait partie des prochains appareils prévus pour renforcer la flotte d’ici 2030.
Ces nouveaux sous-marins sont deux fois plus gros que les anciens modèles. Ils mesurent environ 100 mètres de long et peuvent tirer des torpilles, des missiles antinavires, et même des missiles de croisière capables de frapper des cibles à plusieurs centaines de kilomètres.
En résumé, dans un contexte géopolitique tendu avec l’AES, la France montre qu’elle reste une puissance militaire de premier plan.
Elle est capable de produire et de déployer des équipements de très haut niveau technologique comme les sous-marins nucléaires d’attaque.