Le Congo s’active pour intégrer cet accord international portant sur la protection et l’utilisation des cours d’eau transfrontalières et des lacs internationaux.
En effet, la République du Congo a officiellement confirmé sa volonté d’adhérer à la Convention de l’ONU sur l’eau.
À cet effet, Brazzaville a organisé la semaine dernière, un atelier national visant à préparer l’adhésion du pays à cette Convention de 1992.
Les travaux de cet atelier national ont été lancés par le directeur du cabinet du ministre de l’Énergie et de l’hydraulique, Frédéric Manienze.
En dehors du ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique, l’événement a été co-animé par le Secrétariat de la Convention des Nations Unies sur l’eau et le Système des Nations Unies au Congo.
Selon M. Frédéric Manienze, « cet atelier a pour vocation d’informer et de sensibiliser tous les acteurs sur les contenus, les principes et les mécanismes de la convention en vue d’une meilleure compréhension de la convention ; harmoniser les points de vue et intégrer les recommandations de tout partie prenante ; donner un caractère de publicité à l’installation formelle du conseil national consultatif de l’eau ».
Par ailleurs, soulignons que l’intégration du Congo à cet accord international permettra au pays de renforcer la coopération internationale pour une gestion durable des eaux de surface et souterraines transfrontalières.
Mieux, cette initiative contribuera au renforcement de ses capacités nationales en matière de gestion de l’eau.
En gros, l’adhésion de ce pays d’Afrique centrale à la Convention des Nations Unies sur l’eau, lui garantira un soutien dans la gestion des ressources transfrontalières et dans la mobilisation de financements pour des projets relatifs à l’eau.
Il faut aussi souligner que cette initiative permettra également de prévenir les conflits liés à l’eau.
Pour le coordonnateur résident des Nations Unies au Congo, cette convention aidera Brazzaville à « protéger et à assurer la qualité et l’utilisation durables des eaux souterraines transfrontalières ».