« C’est encore possible. Nous pensons que la junte doit se retirer et permettre au président (Mohamed) Bazoum de reprendre ses fonctions ». Ce sont-là les propos de Matthew Miller, porte-parole du département d’État plus d’une semaine après le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum.
Il a écarté l’utilisation de la force et estime que c’est une solution « de dernier recours » pour la CEDEAO.
Dans la même veine, il a indiqué que les États-Unis étaient « concentrés à trouver une solution diplomatique ».
Matthew Miller a également critiqué l’envoi d’une délégation officielle conjointe à Niamey par le Mali et le Burkina Faso, deux pays aussi gouvernés par des militaires.
« Si nous pensions qu’ils envoyaient des émissaires pour tenter de rétablir les autorités démocratiques et l’ordre constitutionnel, nous verrions cela comme quelque chose d’utile, mais je doute fortement que ce soit le cas », a déclaré le responsable aux journalistes.
La diplomatie est le « moyen préférable » pour résoudre la crise provoquée par le coup d’État au Niger, a affirmé lundi le secrétaire d’État américain Antony Blinken dans une interview à Radio France Internationale (RFI).
« Il est certain que la diplomatie est le moyen préférable pour résoudre cette situation.
C’est la démarche de la CEDEAO, c’est notre démarche et nous soutenons les efforts de la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel », a-t-il déclaré, se référant à la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest.
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