Selon une étude du réseau KPMG, les perspectives pour les fusions-acquisitions sont prometteuses en Afrique subsaharienne en 2024-2025. Les pays africains les plus attractifs pour les investisseurs sont l’Afrique du Sud, le Nigeria et la Tanzanie.
KPMG a sondé une centaine de grandes entreprises opérant dans la région. Plus des deux tiers anticipent une hausse des opérations de fusions-acquisitions dans les prochaines années.
Sans surprise, l’Afrique du Sud arrive largement en tête des destinations privilégiées, plébiscitée par 50% des entreprises. Suivent le Nigeria (30%) et la Tanzanie (15%). Le Ghana, le Kenya, l’île Maurice, la Zambie, l’Ouganda, le Mozambique et le Zimbabwe ont aussi la faveur des investisseurs.
En 2022, l’Afrique du Sud a déjà concentré 5 des 10 plus grosses transactions, contre 2 pour le Nigeria. Les secteurs de l’énergie, des mines, de la finance et de la pharmacie/biotech ont attiré le plus de capitaux l’an dernier.
À l’avenir, les entreprises misent surtout sur le pétrole et le gaz, les biens de consommation, les mines, la fintech et l’industrie pour leurs opérations de croissance externe.
77% des sondés envisagent d’ailleurs d’accroître leurs investissements dans leurs filiales africaines, preuve de leur volonté de s’ancrer sur le long terme.
Malgré la pandémie, 2022 a d’ailleurs été une année record pour les fusions-acquisitions en Afrique subsaharienne, avec 297 opérations. Preuve du fort potentiel de la région.
Grâce à leur stabilité politique, leur marché de consommation dynamique et leurs ressources naturelles, l’Afrique du Sud, le Nigeria et la Tanzanie s’affichent comme les destinations de prédilection pour les investisseurs en quête d’acquisitions stratégiques en Afrique.
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