Selon un rapport de la CNUCED, l’Égypte, l’Afrique du Sud et l’Éthiopie sont les principaux récipiendaires d’investissements directs étrangers (IDE) en Afrique en 2022. Malgré un recul mondial, plusieurs pays africains maintiennent des flux importants.
Avec 11 milliards de dollars d’IDE, l’Égypte prend la première place du classement grâce à une forte hausse des opérations de fusions-acquisitions transfrontalières. Elle devance l’Afrique du Sud (9 milliards de dollars) et l’Éthiopie (3,7 milliards).
On retrouve ensuite le Sénégal (4e), le Maroc (5e), la RDC (6e), le Ghana (7e), l’Ouganda (8e), la Tanzanie (9e) et la Zambie (10e). Certains comme le Nigeria ont vu les IDE devenir négatifs.
Malgré le recul global des IDE de 12% en 2022, l’Afrique dans son ensemble résiste avec 45 milliards de dollars investis et 6 mégaprojets de plus de 10 milliards prévus. Les annonces de nouveaux projets ont bondi de 39%.
L’attractivité de pays comme l’Égypte, l’Afrique du Sud ou l’Éthiopie pour les gros investissements étrangers se confirme. Leur positionnement stratégique et leurs politiques favorables aux affaires portent leurs fruits.
Bien que répartis de manière inégale, les IDE restent un moteur de croissance clé pour de nombreuses économies africaines. Les leaders du classement montrent la voie pour attirer les capitaux vitaux au développement du continent.
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