Face à l’envolée des cours mondiaux du pétrole, plusieurs pays africains ont décidé de mettre fin aux subventions publiques sur les carburants, devenues trop coûteuses.
Le Nigeria, premier producteur de pétrole du continent, a supprimé en mai les aides à la consommation d’essence qui représentaient 9,7 milliards de dollars en 2022.
Cette décision s’est traduite par une flambée des prix à la pompe, dépassant désormais 0,8 dollar le litre.
Même constat en Angola, où l’État avait dépensé 3,8 milliards de dollars en subventions l’an passé avant de les abandonner en juin. Le prix du litre est depuis remonté à 0,36 dollar.
Le Ghana a également mis fin en mars au plafonnement des tarifs des carburants, faisant grimper les prix à plus de 1,15 dollar le litre actuellement.
Au Kenya, le nouveau président William Ruto a supprimé ces aides dès son arrivée au pouvoir en septembre 2022, avant de réintroduire une subvention temporaire en août pour contenir la hausse.
Ces pays rejoignent ainsi une tendance mondiale d’abandon progressif des subventions énergétiques devenues insoutenables budgétairement, malgré leur impopularité auprès des populations.
La flambée des cours du brut suite à la guerre en Ukraine a accéléré ce mouvement en Afrique, contraignant les États à revoir leur copie.
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