En Afrique, des hauts gradés militaires de certains pays se sont opposés à un ordre direct du président. A savoir, tirer sur les manifestants.
Il s’agit du Ghanéen Kojo Boakye Gyan, du Burkinabè Kouamé Lougué et du Tunisien Rachid Ammar. Ces trois hauts gradés ont épargné à leur pays un bain de sang.
Découvrez ci-dessous, les circonstances dans lesquelles ils ont refusé d’obéir à un ordre du gouvernement en prenant le parti du peuple.
Le major Kojo Boakye Gyan (Ghana)
Le major Kojo Boakye Gyan, faisait partie des jeunes officiers militaires ghanéens qui se sont rangés du côté du peuple en désobéissant aux ordres pour sauver Rawlings, condamné à mort.
Ces derniers font irruption dans la prison où Rawlings est détenu et le libèrent avec la complicité des gardiens qui vont refuser de tirer. C’était dans la nuit du 3 au 4 juin 1979.
Le Général Kouamé Lougué (Burkina Faso)
Le Général de l’armée Burkinabè, Kouamé Lougué, a pris, à l’invitation du peuple, ses responsabilités pour éviter, en prélude à l’élection présidentielle de 2015, le bain de sang au Burkina Faso.
Lorsque la foule des manifestants s’est approchée du palais présidentiel, plusieurs militaires issus de la garde présidentielle se sont avancés en direction des manifestants, les bras levés en guise de soumission.
Chef d’état-major Rachid Ammar (Tunisie)
Le 13 janvier 2011, Rachid Ammar chef d’état-major de l’Armée de terre refuse les ordres du président Ben Ali. Celui d’ouvrir le feu et d’instaurer le calme.
Ben Ali le démet alors pour désobéissance et l’assigne à résidence.
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