Ces deux superpuissances mondiales, la Russie et la France se livrent une guerre sans merci en Algérie. Chacune des deux puissances souhaite se positionner comme le principal fournisseur de blé dans ce pays africain.
Cependant, la Russie a réussi à détrôner la France et s’installe désormais comme le 1er fournisseur de blé dans ce pays maghrébin.
En effet, la Russie a décidé de passer à l’offensive au détriment des pays européens exportateurs de blé, notamment la France.
Avec le changement de stratégie de l’Algérie ces dernières années en ce qui concerne les importations de blé, Moscou a réussi à inverser la tendance en surclassant la France.
Cet exploit du Kremlin a été facilité par la décision de l’Algérie de diversifier ses approvisionnements en blé ces deux dernières années.
Ainsi, le pays a émis des modifications dans le cahier des charges, qui a vu le taux autorisé de grains punaisés augmenter de 0,5 à 1 %.
Ce changement a considérablement pénalisé la France et d’autres fournisseurs européens.
Si pour la France ces modifications constituent l’hécatombe, la Russie y a plutôt vu une aubaine.
Contrairement à la France, Moscou s’est vu propulser grâce à la nouvelle donne au rang de premier fournisseur de blé de l’Algérie.
Paris perd ainsi de grandes parts du marché algérien. Selon le bilan de FranceAgriMer, le conseil spécialisé des « grandes cultures-marchés céréaliers », réalisé à la fin du mois de novembre 2023, les importations algériennes de blé tendre français ont connu un net recul.
À la fin octobre 2023, l’Algérie avait importé une quantité totale de 157 000 tonnes de blé tendre français, alors qu’à la même période de 2022, la quantité importée par le pays maghrébin s’élevait à 1,05 million de tonnes.
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