L’Egypte, le Maroc, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Rwanda s’apprêtent à lancer des banques spécialisées dans la finance climatique avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD).
Le lancement de ces banques spécialisées permettra de combler le déficit du financement résultant du non-respect par les pays riches de leur engagement à fournir 100 milliards de dollars par an aux pays en développement.
La BAD a déjà mobilisé 142 millions de dollars pour la banque verte rwandaise grâce notamment à ses propres contributions et à celles du Fonds de partenariat mondial pour le climat, de l’Agence danoise de développement international (DANIDA), de l’Agence française de développement (AFD) et du gouvernement britannique.
La banque verte rwandaise prévoit également de s’associer à des institutions privées pour cofinancer des projets dans le cadre d’une approche connue sous l’appellation de « Blended finance ».
« Ce sera un modèle pour la région africaine, en particulier pour les gouvernements qui souhaitent lancer leur propre banque verte nationale », a souligné Mme Yamadjako, indiquant que la banque verte rwandaise commencera à financer des projets en 2024.
Entre temps, les besoins des pays africains en financements climatiques ne cessent d’augmenter alors que les fonds investis sur le continent ne représentent qu’une infime part des flux mondiaux des financements climatiques, et la part couverte par le secteur privé reste limitée.
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