En Afrique, le débat sur la sortie ou non des pays concernés du FCFA est le sujet le plus en vogue dans le domaine économique.
Nombreuses sont les personnes qui revendiquent depuis des années une souveraineté monétaire pour tous les pays utilisant encore le FCFA.
Hérité de la colonisation française et encore utilisé de nos jours par 14 pays, le FCFA est une monnaie qui suscite énormément de réactions.
Au départ, les pays qui utilisaient cette monnaie étaient au-delà de 14, mais pendant les indépendances et même après, certains pays ont décidé de quitter cette confédération monétaire guidée par la France.
Aujourd’hui, certains économistes défendent le fait que les 14 pays soient toujours au sein du FCFA par le fait qu’une sortie pourrait déstabiliser leur santé économique ou compliquer leur relation commerciale avec la France.
Face à cette idée, l’économiste et sociologue associé au comité de recherche de l’UNICEF, Martial Ze Belinga, s’inscrit en faux.
Il en veut pour preuve le fait que les 3 pays maghrébins à savoir l’Algérie, le Maroc et la Tunisie avaient décidé de quitter le FCFA depuis, mais sont de nos jours les premiers partenaires économiques de la France sur le continent.
« Les trois pays du Maghreb ont quitté le FCFA à l’indépendance. L’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Ils ont opté pour leur monnaie. Aujourd’hui, ce sont les premiers partenaires économiques de la France ».
L’expert fustige aussi le fait que l’avenir de la monnaie FCFA soit discuté par exemple au parlement français sans l’être dans les pays africains qui sont les plus concernés.
« Les populations africaines qui sont utilisatrices du FCFA n’ont jamais l’occasion de participer démocratiquement à un exercice les amenant à choisir leur monnaie », a-t-il expliqué.
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